Il se tient à Goma, Chef lieu du Nord Kivu, un atelier de formation des Officiers policiers sur le Genre, SSR, VIH et les droits humains.
L’objectif de la formation est d’offrir aux Militaires (chargés de formation) issus de l’école Militaire une connaissance accrue sur les Droits Humains et VIH en vue de disposer un pool de formateurs capable de former leurs pairs sur base d’un module de formation adapté et intégré dans leur cursus de formation.
L’activité de formation vise à renforcer chez les Officiers Militaires formateurs une compréhension accrue et les amener à comprendre l’importance d’une formation dans leur cursus aux fins de leur offrir les capacités devant leur permettre de former leurs pairs.
Il s’agira, en outre de :
- Faire comprendre à 50 officiers militaires issus de l’école militaire de formation comment les violations des droits humains entravent l’accès à la prévention, aux soins et constituent des obstacles à des réponses efficaces au VIH ;
- Susciter l’attention des Officiers Militaire de s’engager à travailler sur les questions stratégiques pour combattre la stigmatisation, la discrimination et protéger les droits de l’homme des PvVIH, PA ainsi que certains groupes vulnérables au VIH ;
- Être capable de dispenser le module de formation sur les droits humains et VIH à leurs pairs.
Pour rappel, en 2018, le PNUD a appuyé le projet : d’appui au Secteur Justice sur la promotion d’un environnement favorable à la riposte au VIH, 2018, parmi les activités dudit projet, a été prévu un plaidoyer auprès de décideur de l’école de la police en vue d’intégrer un module de formation dans le cursus de formation de ces apprenants de l’école. L’intégration du module de formation permettra à ce que les Officiers formés à l’école puissent d’ores et déjà acquérir les connaissances sur les droits humains et VIH devant leur permettre de protéger les droits des personnes lié au VIH dans leurs missions de protection des biens et des personnes d’une part et, d’autre part, d’aider les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) en tant qu’auxiliaire de justice à traiter les dossiers dont ils sont saisis.
Bien plus, qu’il sied de préciser que la justice militaire congolaise est directement concernée dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre du fait le taux des violences est enregistré dans le zones à conflit et celles post-conflit armés.